Très attendue, la réhabilitation du quartier de Bruxelles est achevée. Construits entre 1973 et 1979, les 440 logements de la rue de Bruxelles ont subi un véritable lifting pour le plus grand bonheur des habitants.
La première tranche a débuté en mars 2010 pour une durée de 14 mois, elle concernait 252 logements, du n°1 au n°21.
Les travaux extérieurs portaient sur le ravalement des façades, la privatisation des halls d’entrée, la réfection des terrasses, le replacement des portes de garage, le déplacement des boîtes aux lettres vers l’extérieur sur portique, le remplacement de l’ensemble des menuiseries avec la pose de volets roulants, la rénovation complète des installations de télévision.
Les travaux d’amélioration dans les logements, exécutés en quatre jours maximum pour minimiser la gêne occasionnée chez les locataires, concernaient le remplacement des portes palières, la réfection complète des installations électriques et de la ventilation, la rénovation des salles de bain avec pose de faïence et réfection complète des installations de plomberie sanitaires.
Dans les parties communes, les halls d’entrée ont été repeints, carrelés au sol et agrémentés de faïence ornée d’une vague de bienvenue. Dans les circulations, les éclairages ont été remplacés, des contrôles d’accès des locaux collectifs ont été mis en place et les gaines techniques ont été révisées.
La deuxième tranche concernait 187 logements, du n° 23 au n°35. Elle a débuté en septembre 2010 pour environ 12 mois.
Les travaux extérieurs prévoyaient la réfection des façades avec la réalisation d’une isolation extérieure et la mise en œuvre d’un habillage des balcons avec un traitement des sols en résine.
Pour permettre une meilleure accessibilité aux personnes à mobilité réduite, des rampes d’accès aux immeubles ont été créées ou remises en état.
Des ensembles de halls d’entrée vitrés ont été installés et asservis d'un contrôle d’accès.
Les portes pour accéder aux caves et aux locaux vélos ont été remplacées.
Comme pour la première tranche, l’ensemble des menuiseries a été changé et assorti de volets roulants PVC, les boîtes aux lettres déplacées, les portes de garage remplacées et le réseau TV rénové.
Dans chaque logement, le même type de travaux que ceux de la première tranche a été entrepris.
Il faut savoir qu’au final, l’ensemble des travaux s'élève à environ 16 000 € par logement.
Dans les parties communes, les ascenseurs ont été remplacés.
Une troisième tranche prévoyait la résidentialisation du site. Elle permet de clarifier les limites entre l’espace public et l’espace privé mais aussi de sécuriser l’ensemble.
La limite avec la route départementale 23 a été affirmée afin d’empêcher le passage anarchique vers le centre commercial situé à proximité. Une piste cyclable a d’ailleurs vu le jour et la route, qui comportait quatre voies, a été réduite à deux voies.
Quatre îlots distincts ont été conçus afin de hiérarchiser les espaces et réorganiser le stationnement.
Un grand parking aérien d’une centaine de places, avec une sortie sur la rue de Genève, a été créé ainsi que 28 boxes de garage fermés, avec toiture végétalisée.
Les limites entre les quatre résidences ont été traitées par la plantation de clôtures naturelles comme des haies ou des talus.
Des cheminements piétons sécurisés et une liaison douce inter quartier permettent désormais aux habitants de se déplacer en toute sérénité.
Chartres Métropole a procédé à l’installation de conteneurs enterrés avec la mise en place de cinq pôles de tri des déchets ménagers.
Le principe de traitement architectural et paysager retenu s’inscrit dans une volonté de révéler l’existant, le site possèdant un patrimoine qu’il convient de préserver et de mettre en valeur.
Une clôture de 800 mètres de longueur permet de résidentialiser l’ensemble du site.
L’enjeu était d’allier l’esprit de « liberté végétale » présent sur le site et une hiérarchisation des espaces, le tout accompagné par un rythme des façades, un jeu de couleurs et de nuances « sienne » en accord avec le paysage du quartier.
Cinq aires de jeux ont été créées, dont un terrain de pétanque, un city stade et des espaces pour les plus petits. L’éclairage extérieur du site va lui aussi été revu.
Le coût global des travaux s’élève à 11,5 millions d’euros et se décompose ainsi :
- Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (A.N.R.U.), 2 000 000 €
- Conseil Régional, 875 000 €
- Conseil Général, 855 000 €
- Ville de Lucé, 500 000 €
- Habitat Eurélien, 7 270 000 € (dont prêt Caisse des dépôts, 6 480 000 €).
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